A mes électeurs,
Aux délégués de Tiatau,
Et à tous les amis qui m’ont soutenue,
Je tiens à remercier du fond du cœur tous les électeurs qui m’ont apporté leur confiance le 2 juin, tous les délégués et comités de soutien Tiatau, aux Marquises, aux Tuamotu – Gambier et à Tahiti, tous nos amis du Niu Hau Manahune, du Ai’a api et du Taatiraa No Te Hau et avant tout, mon suppléant Benoît Kautai, maire de Nuku-Hiva dont l’engagement a été total et dont le score aux Marquises a été remarquable.
Je remercie aussi les maires et élus des archipels et de Tahiti qui, tout en restant fidèles à leur engagement politique autre, m’ont accueillie dans leur commune et ont facilité l’organisation de ma campagne.
Je souhaitais ardemment être réélue pour mettre mon expérience de parlementaire au service d’une Polynésie du partage.
Contrairement aux allégations mensongères, je savais qu’en cas de victoire, l’UMP m’ouvrirait ses portes comme une famille accueille l’un des siens.
Ma feuille de route était claire et je souhaite vous la rappeler ici :
- D’abord, mettre en place de nouvelles méthodes de travail entre l’Etat et les autorités locales. En effet, le député qui vote la loi et le budget de la France se situe au cœur de la relation entre la Polynésie et l’Etat. Cette relation il doit l’enrichir, voire la préserver en cas de tensions comme je l’ai fait. Je proposais l’organisation d’une conférence annuelle entre l’Etat et le Pays sous l’égide du ministère en charge de l’Outre-Mer pour garantir la cohérence et l’efficacité de notre partenariat. Par ailleurs, l’Etat ayant depuis 2003 une habilitation permanente à recourir aux ordonnances pour moderniser le droit dans notre collectivité, je demandais que le député prenne toute sa place dans la préparation de ces ordonnances et que les juristes du gouvernement polynésien y soient associés.
- Ensuite, introduire dans le statut de la Polynésie les outils nécessaires à une décentralisation et à une meilleure répartition des pouvoirs entre les élus.
* La création d’une circonscription à part entière pour la zone rurale de Tahiti afin d’accompagner ses évolutions socio-économiques. Sur les 37 sièges de la grande circonscription des Iles du Vent, 9 seraient soustraits pour être affectés à la nouvelle circonscription qui aujourd’hui ne compte que 3 élus.
* La création de Conseils de développement des archipels. Pendant ma campagne, j’ai largement visité les Tuamotu et les Marquises. Les problèmes soulevés le plus souvent sont les mêmes mais ils se posent de manière différente suivant le contexte de chaque archipel : le coût du fret et la vie chère, l’insuffisance des moyens de communication, l’abandon de scolarité des adolescents, l’inadaptation des internats, le désoeuvrement des jeunes, l’isolement et l’insuffisance des personnels de santé, l’obstacle permanent du foncier, les difficultés du décollage économique des îles …
Au sein du Conseil de développement des archipels, ce sont les élus communaux et les représentants à l’Assemblée de chaque archipel, les administrateurs représentants de l’Etat et du Pays, le député de la circonscription, qui pourraient en se réunissant autour des membres du gouvernement, trouver des solutions adaptées à l’archipel et programmer solidairement les investissements nécessaires dans le temps.
- Enfin, contribuer à l’élaboration de la nouvelle loi d’orientation pour le développement de la Polynésie puis la défendre à l’Assemblée nationale en expliquant que les priorités retenues sont celles de la construction de l’égalité des chances que l’Etat doit garantir aux citoyens français que sont les Polynésiens : le logement social, la réussite scolaire de tous les enfants, la formation adaptée au développement de nos ressources propres, les moyens nécessaires aux communes pour assurer leurs nouvelles responsabilités et avant tout, un centre de formation des agents et cadres de nos trois fonctions publiques.
En contre-partie de l’effort supplémentaire que tous les candidats aux élections législatives réclamaient de la part de l’Etat, j’estime qu’ici en Polynésie il est urgent que nous amorçions une véritable réflexion pour une meilleure répartition des fruits de la croissance.
Pendant toute la campagne, un enthousiasme et une espérance ont porté les comités Tiatau.
A la rencontre de la population, nous avons perçu que la société polynésienne était en train de changer, que les barrières étaient en train de tomber tant au plan politique que dans l’esprit des gens qui veulent s’affranchir du clientélisme et du clanisme. Au niveau communal et autour de ses élus, la population semble prête à s’engager, à se former et à entreprendre.
Nous voulions donner à la Polynésie les moyens de se mettre en mouvement et de se rassembler pour construire un développement prospère, harmonieux, solidaire et durable.
Les résultats sont tombés samedi soir sur le petit écran : 8 746 voix et 22,55 % des suffrages.
En raison d’une forte abstention (46,95 %), je n’ai pas atteint la barre des 12,5 % des électeurs inscrits, soit 9 235 voix exigées par la loi pour accéder au second tour.
Amère déception, mais c’est la loi de la démocratie !
Le deuxième tour ne fera qu’accentuer la division de la Polynésie. C’est la raison pour laquelle, personnellement, je me rendrai aux urnes pour y déposer une enveloppe vide.
En ce qui vous concerne, chacun est libre de s’exprimer comme il l’entend.
Enfin, je laisse à tous ceux qui m’ont soutenue, le soin de guider le choix des électeurs qu’ils ont ralliés à ma candidature.
Depuis 2004, cette division entre le Tahoera’a et l’UPLD empêche la Polynésie de se projeter vers l’avenir. Tout est réduit à la politique et à la lutte pour le pouvoir, au sein de l’Assemblée. Pourtant notre statut d’autonomie fait des 57 représentants de cette Assemblée les véritables détenteurs des décisions les plus déterminantes pour le développement de notre pays : aménagement et environnement, transport et urbanisme, emploi, fiscalité, vie des entreprises, santé et protection sociale, culture…
Aussi, je suis de ceux qui réclament de nouvelles élections à l’Assemblée de la Polynésie. Ces élections permettront, si nous le voulons, de voir émerger la troisième voie qui peut rassembler une majorité de Polynésiens autour d’un projet de Pays.
Un Pays qui, au sein de la République française, utilise son statut d’autonomie pour construire une société de progrès pour tous et avec tous, respectueuse de sa culture et de son environnement.
C’est à la construction de cette troisième voie que je vais dès aujourd’hui m’employer en m’attachant à rechercher des alliances auprès de tous ceux qui veulent changer la vie politique de notre Fenua dans le souci de l’intérêt général.
J’espère que vous continuerez à m’accompagner et je vous invite à vous manifester :
Fare Tiatau – Rue Gaspard Coppenrath (Face à la salle de Judo)
B.P. 50 065 – 98 716 Pirae - Tel : 83 27 66 – Fax : 82 98 80
e-mail : faretiatau@gmail.com - Blog : vernaudon.blogspot.com
Pour terminer, je formule le vœu que ma profession de foi, fruit de mon expérience de parlementaire de ces 5 dernières années, inspire aussi les deux députés qui seront élus le 16 juin. Je leur souhaite d’accomplir leur mandat avec constance comme je l’ai fait pendant 5 ans, au service de tous les Polynésiens.
Je vous dis à bientôt !.
Mauruuru e farerei a tatou !
Béatrice VERNAUDON
Aux délégués de Tiatau,
Et à tous les amis qui m’ont soutenue,
Je tiens à remercier du fond du cœur tous les électeurs qui m’ont apporté leur confiance le 2 juin, tous les délégués et comités de soutien Tiatau, aux Marquises, aux Tuamotu – Gambier et à Tahiti, tous nos amis du Niu Hau Manahune, du Ai’a api et du Taatiraa No Te Hau et avant tout, mon suppléant Benoît Kautai, maire de Nuku-Hiva dont l’engagement a été total et dont le score aux Marquises a été remarquable.
Je remercie aussi les maires et élus des archipels et de Tahiti qui, tout en restant fidèles à leur engagement politique autre, m’ont accueillie dans leur commune et ont facilité l’organisation de ma campagne.
Je souhaitais ardemment être réélue pour mettre mon expérience de parlementaire au service d’une Polynésie du partage.
Contrairement aux allégations mensongères, je savais qu’en cas de victoire, l’UMP m’ouvrirait ses portes comme une famille accueille l’un des siens.
Ma feuille de route était claire et je souhaite vous la rappeler ici :
- D’abord, mettre en place de nouvelles méthodes de travail entre l’Etat et les autorités locales. En effet, le député qui vote la loi et le budget de la France se situe au cœur de la relation entre la Polynésie et l’Etat. Cette relation il doit l’enrichir, voire la préserver en cas de tensions comme je l’ai fait. Je proposais l’organisation d’une conférence annuelle entre l’Etat et le Pays sous l’égide du ministère en charge de l’Outre-Mer pour garantir la cohérence et l’efficacité de notre partenariat. Par ailleurs, l’Etat ayant depuis 2003 une habilitation permanente à recourir aux ordonnances pour moderniser le droit dans notre collectivité, je demandais que le député prenne toute sa place dans la préparation de ces ordonnances et que les juristes du gouvernement polynésien y soient associés.
- Ensuite, introduire dans le statut de la Polynésie les outils nécessaires à une décentralisation et à une meilleure répartition des pouvoirs entre les élus.
* La création d’une circonscription à part entière pour la zone rurale de Tahiti afin d’accompagner ses évolutions socio-économiques. Sur les 37 sièges de la grande circonscription des Iles du Vent, 9 seraient soustraits pour être affectés à la nouvelle circonscription qui aujourd’hui ne compte que 3 élus.
* La création de Conseils de développement des archipels. Pendant ma campagne, j’ai largement visité les Tuamotu et les Marquises. Les problèmes soulevés le plus souvent sont les mêmes mais ils se posent de manière différente suivant le contexte de chaque archipel : le coût du fret et la vie chère, l’insuffisance des moyens de communication, l’abandon de scolarité des adolescents, l’inadaptation des internats, le désoeuvrement des jeunes, l’isolement et l’insuffisance des personnels de santé, l’obstacle permanent du foncier, les difficultés du décollage économique des îles …
Au sein du Conseil de développement des archipels, ce sont les élus communaux et les représentants à l’Assemblée de chaque archipel, les administrateurs représentants de l’Etat et du Pays, le député de la circonscription, qui pourraient en se réunissant autour des membres du gouvernement, trouver des solutions adaptées à l’archipel et programmer solidairement les investissements nécessaires dans le temps.
- Enfin, contribuer à l’élaboration de la nouvelle loi d’orientation pour le développement de la Polynésie puis la défendre à l’Assemblée nationale en expliquant que les priorités retenues sont celles de la construction de l’égalité des chances que l’Etat doit garantir aux citoyens français que sont les Polynésiens : le logement social, la réussite scolaire de tous les enfants, la formation adaptée au développement de nos ressources propres, les moyens nécessaires aux communes pour assurer leurs nouvelles responsabilités et avant tout, un centre de formation des agents et cadres de nos trois fonctions publiques.
En contre-partie de l’effort supplémentaire que tous les candidats aux élections législatives réclamaient de la part de l’Etat, j’estime qu’ici en Polynésie il est urgent que nous amorçions une véritable réflexion pour une meilleure répartition des fruits de la croissance.
Pendant toute la campagne, un enthousiasme et une espérance ont porté les comités Tiatau.
A la rencontre de la population, nous avons perçu que la société polynésienne était en train de changer, que les barrières étaient en train de tomber tant au plan politique que dans l’esprit des gens qui veulent s’affranchir du clientélisme et du clanisme. Au niveau communal et autour de ses élus, la population semble prête à s’engager, à se former et à entreprendre.
Nous voulions donner à la Polynésie les moyens de se mettre en mouvement et de se rassembler pour construire un développement prospère, harmonieux, solidaire et durable.
Les résultats sont tombés samedi soir sur le petit écran : 8 746 voix et 22,55 % des suffrages.
En raison d’une forte abstention (46,95 %), je n’ai pas atteint la barre des 12,5 % des électeurs inscrits, soit 9 235 voix exigées par la loi pour accéder au second tour.
Amère déception, mais c’est la loi de la démocratie !
Le deuxième tour ne fera qu’accentuer la division de la Polynésie. C’est la raison pour laquelle, personnellement, je me rendrai aux urnes pour y déposer une enveloppe vide.
En ce qui vous concerne, chacun est libre de s’exprimer comme il l’entend.
Enfin, je laisse à tous ceux qui m’ont soutenue, le soin de guider le choix des électeurs qu’ils ont ralliés à ma candidature.
Depuis 2004, cette division entre le Tahoera’a et l’UPLD empêche la Polynésie de se projeter vers l’avenir. Tout est réduit à la politique et à la lutte pour le pouvoir, au sein de l’Assemblée. Pourtant notre statut d’autonomie fait des 57 représentants de cette Assemblée les véritables détenteurs des décisions les plus déterminantes pour le développement de notre pays : aménagement et environnement, transport et urbanisme, emploi, fiscalité, vie des entreprises, santé et protection sociale, culture…
Aussi, je suis de ceux qui réclament de nouvelles élections à l’Assemblée de la Polynésie. Ces élections permettront, si nous le voulons, de voir émerger la troisième voie qui peut rassembler une majorité de Polynésiens autour d’un projet de Pays.
Un Pays qui, au sein de la République française, utilise son statut d’autonomie pour construire une société de progrès pour tous et avec tous, respectueuse de sa culture et de son environnement.
C’est à la construction de cette troisième voie que je vais dès aujourd’hui m’employer en m’attachant à rechercher des alliances auprès de tous ceux qui veulent changer la vie politique de notre Fenua dans le souci de l’intérêt général.
J’espère que vous continuerez à m’accompagner et je vous invite à vous manifester :
Fare Tiatau – Rue Gaspard Coppenrath (Face à la salle de Judo)
B.P. 50 065 – 98 716 Pirae - Tel : 83 27 66 – Fax : 82 98 80
e-mail : faretiatau@gmail.com - Blog : vernaudon.blogspot.com
Pour terminer, je formule le vœu que ma profession de foi, fruit de mon expérience de parlementaire de ces 5 dernières années, inspire aussi les deux députés qui seront élus le 16 juin. Je leur souhaite d’accomplir leur mandat avec constance comme je l’ai fait pendant 5 ans, au service de tous les Polynésiens.
Je vous dis à bientôt !.
Mauruuru e farerei a tatou !
Béatrice VERNAUDON